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Pourquoi enrichir le sucre ?
L’enrichissement des aliments à grande échelle est l’une des interventions de santé publique les plus rentables pour augmenter l’apport en vitamine A et réduire le risque de carence en cette vitamine. L’expérience acquise en matière d’enrichissement des aliments montre que cette méthode est la plus efficace lorsque les aliments sont 1) largement consommés par les populations, quel que soit leur statut socio-économique, et 2) fabriqués ou transformés de manière centralisée. Le sucre est présent dans presque tous les foyers du monde et consommé en quantités relativement faibles mais constantes, de l’ordre de 15 à 30 grammes/personne/jour. En outre, le processus de raffinage du sucre n’est pas facile à réaliser à petite échelle ou à domicile. Ces qualités font du sucre un vecteur alimentaire intéressant et potentiellement efficace pour l’enrichissement en vitamine A.
Le sucre a été l’un des premiers aliments à être enrichi dans les pays à revenu faible et intermédiaire pour lutter contre la malnutrition par carence en micronutriments. La technologie a été mise en œuvre pour la première fois au Guatemala en 1975, principalement parce que les autres vecteurs alimentaires utilisés pour l’enrichissement n’étaient pas largement consommés ou suffisamment centralisés dans leur traitement. Le succès de l’expérience guatémaltèque, qui a permis de réduire la carence en vitamine A de 22 % à 5 % en l’espace d’un an seulement, a déclenché la reproduction des programmes d’enrichissement du sucre dans plusieurs pays d’Amérique latine et d’Afrique, qui y ont vu une option viable. Aujourd’hui, neuf pays imposent l’enrichissement du sucre en vitamine A (Guatemala, El Salvador, Honduras, Malawi, Mozambique, Nigeria, Rwanda, Zambie et Zimbabwe) et beaucoup d’autres l’autorisent volontairement. Le coût de l’enrichissement est en moyenne de 9 à 10 USD par tonne métrique de sucre enrichi produite.
Le prémélange de vitamine A utilisé pour l’enrichissement du sucre est généralement du palmitate de rétinyle encapsulé dans de la gélatine ou de l’amidon pour en améliorer la stabilité. Ce prémélange de vitamine A est généralement mélangé à du sucre non enrichi, à des antioxydants, à de l’huile végétale et à d’autres stabilisants pour former un pré-mélange de vitamine A hautement concentré. Le pré-mélange est ensuite mélangé à du sucre non fortifié dans un rapport connu grâce à l’utilisation d’un doseur, et le sucre fortifié final fait l’objet d’un contrôle de qualité afin de respecter les normes ou spécifications nationales en matière de fortification du sucre.
iCheck Fluoro pour mesurer la vitamine A dans le sucre
Pour s’assurer que les micronutriments vitaux, comme la vitamine A, se trouvent à la bonne concentration dans le sucre fortifié, il est nécessaire de disposer de méthodes portables et rapides de mesure des micronutriments. Vous pouvez utiliser l’iCheck Fluoro pour mesurer la teneur en vitamine A de vos échantillons de sucre fortifié. Pour garantir des résultats fiables avec l’iCheck Fluoro, les échantillons de sucre fortifié nécessitent le bon protocole de préparation des échantillons. Cela implique de diluer les échantillons pesés dans de l’eau distillée ou de l’eau en bouteille pour faciliter la solubilisation de la vitamine A.
Chez BioAnalyt, nous avons comparé les résultats obtenus avec iCheck à ceux des méthodes standard afin de garantir la fiabilité et la précision des mesures. Il existe une bonne corrélation entre iCheck et les méthodes standard utilisées. Cela montre qu’iCheck peut avoir des performances similaires, tout en fournissant des résultats plus facilement, plus rapidement et à 10% du coût des méthodes de laboratoire conventionnelles.
Téléchargez notre document d’application sur le sucre fortifié ici pour en savoir plus. L’équipe de BioAnalyt reste à votre disposition pour répondre à vos questions techniques, vous fournir une assistance produit ou vous aider à commander des iChecks et des kits de test. N’hésitez pas à nous contacter dès aujourd’hui !
